Une tonne de souci dans un gramme de poussière
Trouver une place dans l'univers, mon univers
Quelle direction? Quel directive prendre? Savoir de façon incertaine
Les plus beaux rêves finissent en cendre
La matière grise anthracite, défaites cuisantes
Faire de l'art sans manière, à grand feu, sans compte à rendre
Mon cœur, ma foutue tête de con
Des choses et d'autres à laisser, le reste au fond d'un trou
Ma langue est peut-être rapide?
Le temps me fera la peau, l'addition sera-t-elle salée?
Plus de honte, plus de secret
Me fermer les cieux?
De travers, la gueule et le regard
Fine de champagne et cognac
Tomber de rideau, de ridicule, trou noir
Allégorie et pensée sublime, tout va trop vite
Un pied sur le frein, l'autre qui traîne
Toute une histoire pour une minuscule pincée de gloire
Radote, radote
Casse tête, crâne ouvert
Ridicule, immense
Mes yeux rouge vins vacillants
Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce
Le poids des maux, quelques grammes de
Être résigné, l'épaisseur de la fumée
Prendre de la hauteur puis stagner
La vitesse de la lumière, les limites de l'homme
Vaincre la faim et visiter l'espace?
Observateur plein de confusion
Décape les idées à l'acide, état lamentable unique
Socialement amoché
Le doigt dans l'œil, la dent, la dent longue puis la dent dure
Mâcher, mâcher les mots
Marcher seul, débander, déchanter des chansons
Une conscience impersonnelle, être tenu et être son propre maître
Ingrate créature, une arme et un jerricane d'hésitation
Vivre n'importe quoi, n'importe comment
N'importe plus d'heure, n'importe pudeur
Retour au meilleur des mondes
Course fragile, la caravane passe
Les chiens sont pris de tremblements et de stupeur
Le temps file comme un oiseau dans le viseur
Radote, radote
Casse tête, crâne ouvert
Ridicule, immense
Mes yeux rouge vins vacillants
Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce