1. |
Virgule et point final
03:45
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J'ai eu la dent, la dent longue puis la dent dure…
J'en ai vu et j'en ai vu d'autres...
Des vertes et des pas mûres...
Une jolie pièce sous l'oreiller...
La féliciter sourit à l'édenté et puis s'en va...
De quoi choper un cigare et un café pas terrible dans un gobelet en carton...
Je tourne en rond et en retard...
J'essaie de relativiser...
Je me suis mélangé...
J'ai vomi mes tripes et les tripes du festin de ce soir...
Du blanc et du pinard...
Ce qui m'amuse...
Ce qui me fait pleurer...
Ce que je refuse...
Ce que j'ai accepté...
Ce qui est imposé...
De la philosophie pertinente à la grande misère de ne pas avoir assez d'esprit pour bien penser...
De la décence à l'indécence de la nudité...
De l'infinie à l'infime...
De l'impersonnel à l'intime...
Je te parle de l'homme que j'étais...
De celui que je suis et celui que je ne serai peut-être jamais...
J'ai des rêves plein le bourrichon comme un chiar qui chahute fort...
Je fais du bruit avec mes jouets dans mon château en Espagne...
Avant que le jour ne se lève...
Avant que le soleil ne me brûle les yeux...
Un dernier coup de bâton...
Un dernier coup de rouquin...
Un bouquin sans fin...
Je crois en la vie après la mort...
Après l'effort le réconfort...
Je me connais laid et faible...
Je me loupe...
Un travail titanesque peut-être...
Je me veux beau et bon...
Je n'ai pas l'échine souple....
Non plus l'esprit vulgaire....
Je m'en vais fou comme ce monde...
J'attends la prochaine fois ?
Un nouveau départ ou le début de la fin ?
Le début vaut-il la fin ?
La fin vaut-elle le début ?
Échec et réussite...
Je m'emmêle les pinceaux...
Quelle lutte pour quel but ?
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2. |
Human bomb
03:14
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Les beaux jours ne sont pas venus
J'écoute attentivement les bruits de la rue
Le soleil se couche
Dans ma bouche se mélange salive et rouquin
J'ai pris un petit et des petits coups de trop
Drôles d'oiseaux Baptiste-Jean
Tavernier sans tendresse!
Une triple dose de calmant
Hier encore j'étais morpion arrogant
Je m'entends dire il y a 20 ans
Je me gratte furieusement la tête
Pour quelques instants, je serai ton rustique compagnon
Un dernier sale coup d'œil
Plus rien dans le portefeuille
Au revoir! D'une petite voix
Je me suis fait la gueule cassée
Petit con plein de colère
Mon cœur s'est emballé
Je me suis rétamé
Je suis sombre encore
J'ai pissé contre le vent avant de comprendre
Crétin pas si innocent
J'essaye de penser enfin j'essaye vraiment
Maladroit
Ordinaire
Maladroit
Ordinaire
Crétin pas si innocent
Crétin pas si innocent
Je ne sais pas anticiper aujourd'hui!
Pour demain, je ne sais pas
La vie aura toujours plus d'imagination que moi
Vivre et mourir comme si je n'avais pas de passé
Mais quelle histoire
Je l'étais bien trop
Le temps lui n'est pas pressé
Je suis vieux veston rouquin sombre rapiécé
Redondance perpétuelle
Étoile vagabonde tombée du ciel
La réalité me paraît irréelle
Je suis à la source de l'immoralité
Courir vers l'absolu
Car l'absolu me fait moi peur
Je ne veux pas mourir en manque
Ce qui m'a servi, ce qui m'asservis
Je suis tombé par ivresse, par inadvertance
Sacré boucan
Rues et ruelles, chambre livide
L'insolence d'un jour comme un autre
Beau dégueulasse, bientôt je me lave
J'écris les mémoires d'un volcan
Maladroit
Ordinaire
Maladroit
Ordinaire
Crétin pas si innocent
Crétin pas si innocent
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3. |
Mortel
04:20
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Ébloui par la lumière du jour
Submergé par la noirceur
La faiblesse c'est les ténèbres
Un peu de démence et un peu clémence
Étrange danse et démarche chaotique
Je laisse passer la tempête
Mon sang lentement se calme
Mon cœur bat moins fort
Une collision de mots ou les chroniques d'un furieux
Mes actes sont suicidaires
Je suis et je pense sauvage
Qui me veut l'esprit domestiqué?
Dans une vie de prohibition et de dur labeur
Quand le droit devient seule liberté, par nature la liberté reprend ces droits
Est-ce que la douleur me poussera à abdiquer?
La peur remplie ma panse et mes pensées
L'œil mais l'esprit encore trop lent
Bien plus aguerri mais pas complètement guéri
Névroses et barrières mentales
Mon art de la guerre, avec certitude ce sera moi contre moi
Le permis de mal me conduire
Penseur presque déshumanisé, un changement en prépare un autre Baptiste Jean machiavel
Une balle dans la chambre, au premier coup je me tire
La félicité m'attend au volant de Christine
Vivre à vive allure sans me soucier du temps
Laisser sur le bord de la route la routine
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
Je traverse rues, ruelles et Grands Boulevards
La lune s'illumine pour moi de la pluie ou des crachats tombés du ciel? je ne sais pas
Combien de fois ai-je insulté la vie gourgandine?
J'avance user comme vielle cassette que je rembobine et rembobine
Un verre du sang, de la fleur sauvage au fond ma besace, un canif dans la poche intérieure de mon palto et je dérapa
Inquisiteur peu averti, tire à courte portée philosophique
J'ai préféré le rap à la psychiatrie
Un peu génie et un peu exécrable
Tenir la route à vive allure sur petit chemin escarpé et boueux
Des fautes, des miracles remarquables
Je fus fou et fougueux, vendeur de rêve au stock épuisé
J'ai décidé de partir, le monde est moribond
L'herbe est plus verte là où j'ai pissé
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
Pas invincible comme soleil
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
La lune m'a amoché
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4. |
Piano, piano
03:35
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5. |
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6. |
Tu m'as fear peur
05:42
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Je ne suis qu'un bruit qui pense
Une force qui va et une faiblesse qui revient
Jean de la moyenne pas plus
Follement aimant vraiment
Délicieusement machiavélique quand j'ai mal
Je peux me gratter la tête jusqu'au sang
Jamais je ne pourrai m' imaginer ce que je rate
Mon existence, mon existence à la peine et au bonheur
Je ne veux pas perdre mes yeux, me perdre entre les abysses et les cieux
Les mirettes scintillantes, j'ai peur de demain
J'ai flirté avec le jour, je regarde passer la nuit
Le temps me demande de rendre des comptes
Laisse-moi rire, laisse-moi mourir de rire
Je suis plein de joie de l'éloquence et de la matière alors je me dis pourquoi pas, pourquoi pas
Le mort, la mort qui-est-ce qui laisse des traces ?
La vie continue !!! Ce que je fais de la mienne ? J'attends !!!
J'attends que quelque chose de pas trop mal se passe
La route est longue et sans détour, ferme ma gueule et mes yeux
Si Dieu veut, plaisamment contemplé le lever du dernier de mes jours
J'ai pris un coup au soleil, j'attends qu'il se couche pour m'en sortir
Je suis pris, surpris par la nuit
La nuit tous les chats sont rouquins gris
Je ne suis pas sûr mais j'irai d'un pas assuré
Me rassurer je ne peux plus, idiot inutile et je ne le savais pas
Je suis tombé de haut, la lune me charma
J'ai perdu ma cohérence et mon karma entre le quartier ouvrier et le centre-ville
Patraque, ce qui me complique est compliqué
Je ne saurai être plus ironique que le sort
J'embrasse la mort sur les lèvres
Je régresse, je stagne, bientôt je m'élève ou je casse ma gueule pour de bon
J'irai au-dessus des nuages ou causer aux asticots, engrais pour haricot magique
Je n'amasse pas mousse Rolling stone le vent me pousse
J'avale puis recrache une épaisse fumée, les mots et les maux me touchent
Alors je me gratte la feuille, points, virgule, virage serré et gribouillage
La fin est proche, pour l'apercevoir je prends du recul
À la vie jusqu'à la mort, d'une gifle ou d'une caresse
Je n'espère plus enfin je l'espère, mais pourvu qu'elle soit douce
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7. |
Sous pression constante
03:20
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Une tonne de souci dans un gramme de poussière
Trouver une place dans l'univers, mon univers
Quelle direction? Quel directive prendre? Savoir de façon incertaine
Les plus beaux rêves finissent en cendre
La matière grise anthracite, défaites cuisantes
Faire de l'art sans manière, à grand feu, sans compte à rendre
Mon cœur, ma foutue tête de con
Des choses et d'autres à laisser, le reste au fond d'un trou
Ma langue est peut-être rapide?
Le temps me fera la peau, l'addition sera-t-elle salée?
Plus de honte, plus de secret
Me fermer les cieux?
De travers, la gueule et le regard
Fine de champagne et cognac
Tomber de rideau, de ridicule, trou noir
Allégorie et pensée sublime, tout va trop vite
Un pied sur le frein, l'autre qui traîne
Toute une histoire pour une minuscule pincée de gloire
Radote, radote
Casse tête, crâne ouvert
Ridicule, immense
Mes yeux rouge vins vacillants
Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce
Le poids des maux, quelques grammes de
Être résigné, l'épaisseur de la fumée
Prendre de la hauteur puis stagner
La vitesse de la lumière, les limites de l'homme
Vaincre la faim et visiter l'espace?
Observateur plein de confusion
Décape les idées à l'acide, état lamentable unique
Socialement amoché
Le doigt dans l'œil, la dent, la dent longue puis la dent dure
Mâcher, mâcher les mots
Marcher seul, débander, déchanter des chansons
Une conscience impersonnelle, être tenu et être son propre maître
Ingrate créature, une arme et un jerricane d'hésitation
Vivre n'importe quoi, n'importe comment
N'importe plus d'heure, n'importe pudeur
Retour au meilleur des mondes
Course fragile, la caravane passe
Les chiens sont pris de tremblements et de stupeur
Le temps file comme un oiseau dans le viseur
Radote, radote
Casse tête, crâne ouvert
Ridicule, immense
Mes yeux rouge vins vacillants
Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce
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8. |
Deux doigts & Sans fin
06:11
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J'ai hurlé, au revoir là-haut à mes étoiles qui ont touchés le ciel
J'ai pleuré tout ce que je pouvais
Jean ne peut plus, au fond peut-être que je ne veux plus
La vie c'est mortel, la vie c'est dégelassent
J'avale les galères et les glaires qui dérangent
J'ai versé et renversé mon verre, un homme est-il mort?
Est-ce que j'ai bien trop bu?
L'homme est ce qu'il pense, je ne suis que pensées confuses
J'ai rencontré la mort, bientôt j'aurai foutu le camp
J'ai vu tombé la pluie, je n'avais pas entendu ces coups de tonnerres assourdissants
Petit bonhomme fait petit bonhomme de chemin, qu'est-ce que c'est compliqué!
Être et exister, je me suis esquinté tellement de fois
Rabibocher et con, je suis refait
Le veston taché, je ne rate pas ma vie comme je loupe la marche
Cette chance de pouvoir me louper, mainte et mainte fois douter
Avant la dernière des dernières, il était tard dans la nuit
L'ennui et la gamberge comme cocktail
Je suis explosé, je suis explosif
Juste deux doigts, juste deux doigts et c'est le trou noir
Petit scandale
Juste deux doigts et je suis mort fait, le réveil fut brutal
Je suis tombé de ces bras
J'ai encore rêvé les yeux ouverts de choses incroyables, d'odyssées
Mille et une fois, miroir, miroir oh mon beau miroir
Mais qui est ce monstrueux assit là?
Moi moche et méchamment éméché, j'ai monstrueusement changé
Le temps et la peur m'ont rattrapé mille et un miles après
Toujours un temps de retard, mon désespoir sentait le cognac
Magie et mauvais karma
La musique battait son plein je suis resté un temps à côté de la plaque
Le whisky me scotcha, je retourne sur mes pas
Sur la déroute du rhum, je m'égara la vodka pour réchauffer les soirs de faits divers
Hors saisons, je hurle comme mitraillette soviet
Je cherche repère et point de repère, à la belle étoile
La vie est belle même si elle sent le tabac froid
Victime d'un tentative d'homicide social
Faire le mal constamment, consciemment et inconsciemment
Sans regret et cent regrets de plus ou moins au fond!
Mes nuits sont longues et blanches comme la peau de celle qui m'accompagne
La routine c'est le bagne, mon esprit c'est sauvé gueule d'ange défenestré
Juste deux doigts, juste deux doigts et c'est le trou noir
Petit scandale
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9. |
En un clin d'oeil
04:05
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J'ai prématurément perdu mon innocence
La crainte d'être coupable, con, damné qu'est-ce que j'ai fait?
J'ai des souvenirs altérés, j'ai perdu le flow
Me relever mais je suis paresseux, jamais !!! oh grand jamais pernicieux
La vie est quelque chose de relativement bref
Je ne sais plus rire, tout me parait grave
Ma candeur s'est évanoui le jour où j'ai décidé d'être, le meilleur des caves dans le pire des mondes
Une course de fond en plein cagnard sans couvre-chef
Après des efforts considérables, m'évader par les cieux
Sans douceur baisser ma braguette et prendre la vie comme elle vient
L'obscurité est compacte, enfermer dehors
Absurde, aveugle et pas commode
Le cœur, la bouche décousues
La non-violence c'est faite descendre, l'assassin habite au 21 du boulevard Jean Jaurès
Vivre, laisser ces empreintes puis mourir
Je ne prends plus de gants
Ni remords, ni délicatesse je dois parler fort et sans restrictions
Je suis pierre qui roulait
Je ne sais pas trop si tu savais-
Me démilitariser ?
J'ai flingué mon égo
Bonjour là-haut
Je veux me tirer mais j'ai peur de ricocher
La vie est dure comme je ne sais quoi, ce serait tellement simple de trouver le moyen de ne pas le faire
Je me mets la tête à l'envers, boire un livre et lire une bière
Dramatique personnage socialement amoché
J'ai pris la pluie, la mouche, la porte
J'ai des rêves et j'en crève d'envie
À chacun son chemin, son horizon
En aucun cas prescripteur d'opinions
Seulement pas content, subir les outrages du temps
Je reste comme un paresseux sur ma branche ou je laisse éclater la colère la plus dégradante
Revivre hier, survivre aujourd'hui et mourir demain matin
Ressens toute ma laideur, les pupilles noires liquides, les yeux injectés de sang
Le ciel m'appelle, je suis idiot comme envoûté
J'ai mes défauts, exister de manière imprudente
J'avance à petit pas tremblant et indécis
L'ascension or la descente, je ne sais pas et c'est bien ça le souci
Je suis pierre qui roulait
Je ne sais pas trop si tu savais-
Me démilitariser?
J'ai flingué mon égo
Bonjour là-haut
Je veux me tirer mais j'ai peur de ricocher
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10. |
Mes règles
03:52
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Ma tête, ma pompe à Rouquin
Mon effrayant brouillon, il bouillonne
Le résultat d'un mauvais mélange
Mon corps, fluide et solide
La nuit me chanvre, qu'est-ce que je me bidonne
Défier les lois de la gravité, découvre mon odeur
Quand la respiration s'accélère, il est tard mes mouvements sont grossiers
Composer avec l'atmosphère viciée, sympathie et antipathie
Ma gueule interdite de délicatesse, variation de climat
Me remuer chaque jour dans de beaux draps
Aimer la mort comme un amant séparé, mes mirettes, mon regard vide et mes lettres
Mon rouquin, ma baguette magique, traverse la vie en charrette
Déjà la quarantaine, je ne suis qu'une minuscule équation dans cette grande équation Qu'est l'univers
D'un coup de tesson de bouteille, je marque au sang mon petit moment de l'histoire
Entre tristesse et déboires, bientôt j'arrête de boire, déboires
Je m'abandonne à vivre
Bientôt je vais mourir et pourrir
J'ai comme manquer le temps
J'ai comme manquer de temps
J'ai un foutu mal de ventre
C'est monstrueux
J'ai aussi mes machins
Fouiller les recoins les plus sombres, trouver un peu de lumière
Le bonheur et le drame sont de connivences, mes pensées ont des conséquences
Sans grandiloquences, pas si simple, page arrachée
Déterminé à ne plus ignorer, partir pour revenir plus attentif...
Besoin d'écrire, parvenir à écrire une volonté d'être dans un néant plein de mort
Ma tête et mon cœur n'éprouvent plus, ma lâcheté est morale
La certitude assassine mes rêves, au centre du chaos les fleurs font la gueule
Le jugement intime d'un protagoniste imparfait
L'été venu, ce fut la fête demain déjà l'hiver
Chacun sa façon d'avoir froid dans le dos
Le mimétisme le plus total, moderne poète impur
Trouver les maux pour trouver les mots, je suis bancale, rond
Un Rouquin sombre demoiselle, je refais le monde
Je ferai le vide au cabinet, à la dur, à la dur oué...
Je m'abandonne à vivre
Bientôt je vais mourir et pourrir
J'ai comme manquer le temps
J'ai comme manquer de temps
J'ai un foutu mal de ventre
C'est monstrueux
J'ai aussi mes machins
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11. |
Vieille cassette
03:31
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Par mes fautes, je me suis desservi des verres et des verres
Je deviens marteau
Je me suis perdu dans cette nuit comme je me perdrai dans tant d'autres
Je ne connais pas les chemins cachés, mes yeux, ma bouche, mon ticket pour l'enfer
Le vin dit la vérité, vilain et menteur je ne sais qu'accuser
Trop de bouteilles tue la bouteille, je passe mes nuits les mains, la gueule dedans
Comme le monde je suis dément, vivre et mourir décemment
L'élévation ou la décente, je ne veux plus avaler les excréments de Satan
L'extrême, l'ivresse et l'horreur
J'ai grosse colère, j'ai perdu goût
Dire que j'ai aimé la douleur, j'en ai vu de toutes les couleurs
Des séquences de vie sur format super 8
L'aurore se lève de l'or dans la bouche, mes derniers rêves agonisants
J'attends la fin, je me repasse le film l'assassin habite le 21 de la rue de l'avenir
Des passages à vide chargés d'émotions, je n'ai pas pris une ride
Le ridicule ne m'a pas tué, le ridicule ne tue pas évidemment
J'ai brûlé mes ailes, les étapes et je sais quoi d'autres
Pertinemment je le sais, je ne sais rien
Je me creuse la tête jusqu'au sang
Je marque un temps d'arrêt
La peur me prend
Mon cœur, ma tête, rafistolés
Je tourne en bourrique
Vielle cassette
La gamberge et le haschisch m'ont amoché, les murs ont bougé
Quel enfermement que l'évasion par la drogue
Faible, je sens fortement le tabac froid et l'alcool fort
Prit à chaud, j'hésite et je regrette
Imbécile, je te dirai que je n'ai jamais pleuré
J'ai hurlé pour te faire trembler, ma vie cabossée comme mon visage
Mordu deux fois, je ne me plains pas, je ne m'explique plus
Sourd, je n'ai jamais voulu l'entendre
Mon cœur ne voit pas mieux avec les yeux
Je ne veux pas mourir à grand feu, lumière morte et fantomatique
J'étais jeune et con, un monstre ivre et pitoyable
Le mal se soigne c'est progressif, musique rock, Indians marijuanas
Je m'évade par les cieux dans cosmique destroyer
Je me suis beurré la gueule avec l'argent du beurre, je ne rentrerai peut-être pas
Des matinées, des journées sombres et humides, un rien me retourne le cœur
Je ne veux plus de ces enfilades de visages tristement livides, juste un peu de bonheur
Je marque un temps d'arrêt
La peur me prend
Mon cœur, ma tête, rafistolés
Je tourne en bourrique
Vielle cassette
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12. |
Vilain matou
03:51
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La joie est une maîtresse que j'ai peine à déflorer
À grands coups, à grands coups de moi
Je l'aime à en mourir, je l'aime tellement, je la hais tellement pour de vrai
Je ne sais pas et je le sais!
De l'ombre à la lumière, la malchance me renifle le derrière
Je me demande pourquoi moi?
Moi irrésistible indocile, pas si mal ou complètement débile?
Déboussolé, le cœur chaud comme le soleil du sud
La cafetière pleine, la matière noire qui macère depuis
Depuis à l'ouest je perds le nord, j'annonce le début de la fin
Je me couche et je me lève comme l'astre du jour à l'Est
L'estomac serré, la tête pleine de rêves et de névroses
Mon squelette suit le rythme, mon inconscient et ma conscience tout va trop vite
Enfant, le pouce levé je maîtrisais le temps! Je l'explique comme cela
Pingre bohème, écoute mes cris
Ferme les yeux, je peins cette Normandie
Faite comme chez fou, en espérant que le philosophe prenne le dessus
Éternel confus
Chaque nuit je perds un peu de ma liberté
Dans l'obscurité je me retrouve prisonnier de mes rêves
Autour de moi le cycle continue
Je me réveillerai sûrement confus et bougon
Le visage bouffît par le rouquin, la fatigue et le tabac
Agité du bocal, Un verre d'eau calcaire
Je trique à la vie d'aujourd'hui et la mort d'hier
La pluie et le froid comme source d'inspiration, Hiver is coming!
Une peau de bête sur le dos, j'ai abattu mon ego
Enfin laisser pour mort
Mon mode de vivre vraiment, survivre encore un peu
Ma bataille est perpétuelle
Mon cœur bat et bad c'est naturel
Mourir pour vivre, besoin de plus de sens
Hurle en silence
Mes grasses matinées maigrissent, mes nuits rétrécissent
Je m'enferme et je réfléchis
Même laissé pour mort, je me tue à me dire que j'existe
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13. |
Zero kelvin
04:08
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La température chute, endurer sans lever un sourcil
En hypothermie profonde, gagner par l'effroi
Revivre, mourir 1000 fois méchant chien personne ne trompe la mort
Pas content, rouspéteur, je ne sais pas gérer les contradictions
Mortel décomplexé, Zéro kelvin
Je ne dors pas, pâle dans mon lit vert où la lumière pleut
Je suis mort, très mort de rire, de peur
J'ai voulu mal, J'évolue mal
Métaphore et métamorphose, je suis bête à corne
Je ne demande rien, ni permission, ni pardon
Le malheur n'hésite pas
Je n'ai ni richesse, ni vitrine
Je procrastine, traîne mon squelette entre évier et latrines
Je n'ai plus feu, j'ai froid
Me battre? Je ne sais que faire
Les coups sont inutiles
J'ai peur du vide, à notre échelle
Prendre de la hauteur c'est laisser pas mal de choses tomber
À l'hiver de ma vie j'attends, j'attends à nouveau le printemps
J'attends cette renaissance silencieuse
Je doute même du doute, j'observe le monde de loin, du coin de l'œil
À contre courant de pensée
Je fais de lourdes bourdes oui j'ai encore la mémoire courte
La vie est conne, folle cochonne
Je joue et je joue au con jusqu'à ce que le karma m'assomme
Je ne suis qu'un paradoxe dans un paradoxe
Je m'octroie le luxe de rêver de liberté réelle et sans fin
J'étais bien trop triste, j'ai perdu l'équilibre entre la violence et la mélancolie
Je suis tombé des nues, mon esprit déprave mes sens
J'ai accidentellement tué mon exubérance
Jje voulais jouir sans entrave mais elle ne m'a pas donné envie
Je n'y comprends rien en vie et en mort
Je retiens ma langue quand je suis troublé
L'ironie au fond du gouffre a jeté la clé
J'ai appris à faire la différence entre le manque et le désir
Ce qu'il me reste de bon sens, le plus précieux de tous mes biens
Je pense maladroitement, un peu gauche, j'ai des rêves ébauchés
Une histoire à écrire comme un tableau que je n'aurai jamais fini de peindre
Je dois mourir vite, caricature à demi réussie...
Je ne sais plus pourquoi j'ai dérapé, dans le jardin de mon âme j'ai comme des fleurs fanées
Je dois faire la taille, serai-je de taille? Ma vie, ma bataille
Rudes sont le ciel et la terre pour qui traite en chien paille la multitude d'êtres
J'ai peur d'être imprécis et plein d'absurdités
Avec le temps, je suis devenu moche
J'ai toujours été impatient
je ne demande pas grand-chose que l'on ne me laisse que quelques minutes de parfaite beauté
Je ne suis qu'un paradoxe dans un paradoxe
Je m'octroie le luxe de rêver de liberté réelle et sans fin
|
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14. |
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Baptiste-Jean, ange des chutes
Je suis tombé haut entre l'enfer et l'éternel jardin
Mon cœur est une patinoire public
La baguette en l'air, j'ai flingué mon égo, ma candeur
J'ai égaré mon stylo et ma mélancolie
Doux, difficile, naturel
Émouvant mais épouvantable
J'ai des bleus, la gueule fendue
Fou comme un balai, docteur rien ne va plus
Rien ne me réanimera
Je me gratte la tête jusqu'au sang
J'écris à la mitaine comme un assassin tue
Je me perds là ou j'ai rêvé
Je dois accoucher, Postmaturé
Savoir être armé, je vise le disque de plomb
Ni plan A, ni plan B
Exploser, explosif, j'entends sonner les clairons
Bientôt je touche le fond de la cuve
Resserre moi juste deux doigts de ton bourre pif, bourre con
De petite qualité, je n'espère pas être si mauvais
Le monde ne m'appartient pas
Le jour me nuit, l'addiction me suit
Buveur de sang
Entre espérance et crainte
J'ai des motifs éphémères
Comme un vieux tag sur un mur que l'on finira par repeindre
J'orchestre peut-être la dernière saison de ma dernière symphonie inachevée
Je suis grotesque, je reste indissociable du reste
Je décapite ma blonde et brûle mon chocolat indigène
Presque libre
Indigne d'intérêt
Les yeux jaunes, couleur du doute
Homme désincarné
Pas sage, de passage
Je me rince la gueule, le gosier
J'essaye de grandir en humanité
Je me retrouve et me perds à l'écart de tout
J'ai tout pour, j'étouffais
À vive voix comme à vive allure, j'ai fait un carton
Le pollen n'aide!
Comment te l'écrire? Point d'interrogation, pleins d'interrogations
Confession d'un con, dans mon théâtre de carton
Je lève mon verre!
Je lève mon verre, à la gloire
À la gloire des vaincues, à ma tendresse étrange
Tonnerre de Dieu, je me perds à ciel ouvert
J'attends que le jour laisse tomber
La nuit, je me tire
La nuit, je m'en tire
La nuit, je me tire
La nuit, je m'en tire
La nuit, je démens
Grand con, petit bonhomme
Réveillé par le chant des oiseaux de nuit blanche
Je rabaisse mon caquet
Bientôt minuit
J'attends le dernier express
J'atteins l'ivresse
Un train-train quotidien de dérailler
La tête dure
Mon cœur, mon corps ne veulent plus batailler
Une sorte de torpeur m'assomme
Je ne connais plus la tendresse
Dangereux comme une bête effrayée
Sur la défonce, ivre
J'ai montré les dents
Déçu éternellement
J'ai aimé vraiment
La nuit, je me tire
La nuit, je m'en tire
La nuit, je démens
Grand con, petit bonhomme
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