We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Alors, comment qu'on freine ?

by Jean-Baptiste

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €12 EUR  or more

     

1.
J'ai eu la dent, la dent longue puis la dent dure… J'en ai vu et j'en ai vu d'autres... Des vertes et des pas mûres... Une jolie pièce sous l'oreiller... La féliciter sourit à l'édenté et puis s'en va... De quoi choper un cigare et un café pas terrible dans un gobelet en carton... Je tourne en rond et en retard... J'essaie de relativiser... Je me suis mélangé... J'ai vomi mes tripes et les tripes du festin de ce soir... Du blanc et du pinard... Ce qui m'amuse... Ce qui me fait pleurer... Ce que je refuse... Ce que j'ai accepté... Ce qui est imposé... De la philosophie pertinente à la grande misère de ne pas avoir assez d'esprit pour bien penser... De la décence à l'indécence de la nudité... De l'infinie à l'infime... De l'impersonnel à l'intime... Je te parle de l'homme que j'étais... De celui que je suis et celui que je ne serai peut-être jamais... J'ai des rêves plein le bourrichon comme un chiar qui chahute fort... Je fais du bruit avec mes jouets dans mon château en Espagne... Avant que le jour ne se lève... Avant que le soleil ne me brûle les yeux... Un dernier coup de bâton... Un dernier coup de rouquin... Un bouquin sans fin... Je crois en la vie après la mort... Après l'effort le réconfort... Je me connais laid et faible... Je me loupe... Un travail titanesque peut-être... Je me veux beau et bon... Je n'ai pas l'échine souple.... Non plus l'esprit vulgaire.... Je m'en vais fou comme ce monde... J'attends la prochaine fois ? Un nouveau départ ou le début de la fin ? Le début vaut-il la fin ? La fin vaut-elle le début ? Échec et réussite... Je m'emmêle les pinceaux... Quelle lutte pour quel but ?
2.
Human bomb 03:14
Les beaux jours ne sont pas venus J'écoute attentivement les bruits de la rue Le soleil se couche Dans ma bouche se mélange salive et rouquin J'ai pris un petit et des petits coups de trop Drôles d'oiseaux Baptiste-Jean Tavernier sans tendresse! Une triple dose de calmant Hier encore j'étais morpion arrogant Je m'entends dire il y a 20 ans Je me gratte furieusement la tête Pour quelques instants, je serai ton rustique compagnon Un dernier sale coup d'œil Plus rien dans le portefeuille Au revoir! D'une petite voix Je me suis fait la gueule cassée Petit con plein de colère Mon cœur s'est emballé Je me suis rétamé Je suis sombre encore J'ai pissé contre le vent avant de comprendre Crétin pas si innocent J'essaye de penser enfin j'essaye vraiment Maladroit Ordinaire Maladroit Ordinaire Crétin pas si innocent Crétin pas si innocent Je ne sais pas anticiper aujourd'hui! Pour demain, je ne sais pas La vie aura toujours plus d'imagination que moi Vivre et mourir comme si je n'avais pas de passé Mais quelle histoire Je l'étais bien trop Le temps lui n'est pas pressé Je suis vieux veston rouquin sombre rapiécé Redondance perpétuelle Étoile vagabonde tombée du ciel La réalité me paraît irréelle Je suis à la source de l'immoralité Courir vers l'absolu Car l'absolu me fait moi peur Je ne veux pas mourir en manque Ce qui m'a servi, ce qui m'asservis Je suis tombé par ivresse, par inadvertance Sacré boucan Rues et ruelles, chambre livide L'insolence d'un jour comme un autre Beau dégueulasse, bientôt je me lave J'écris les mémoires d'un volcan Maladroit Ordinaire Maladroit Ordinaire Crétin pas si innocent Crétin pas si innocent
3.
Mortel 04:20
Ébloui par la lumière du jour Submergé par la noirceur La faiblesse c'est les ténèbres Un peu de démence et un peu clémence Étrange danse et démarche chaotique Je laisse passer la tempête Mon sang lentement se calme Mon cœur bat moins fort Une collision de mots ou les chroniques d'un furieux Mes actes sont suicidaires Je suis et je pense sauvage Qui me veut l'esprit domestiqué? Dans une vie de prohibition et de dur labeur Quand le droit devient seule liberté, par nature la liberté reprend ces droits Est-ce que la douleur me poussera à abdiquer? La peur remplie ma panse et mes pensées L'œil mais l'esprit encore trop lent Bien plus aguerri mais pas complètement guéri Névroses et barrières mentales Mon art de la guerre, avec certitude ce sera moi contre moi Le permis de mal me conduire Penseur presque déshumanisé, un changement en prépare un autre Baptiste Jean machiavel Une balle dans la chambre, au premier coup je me tire La félicité m'attend au volant de Christine Vivre à vive allure sans me soucier du temps Laisser sur le bord de la route la routine Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil La lune m'a amoché La lune m'a amoché La lune m'a amoché La lune m'a amoché Je traverse rues, ruelles et Grands Boulevards La lune s'illumine pour moi de la pluie ou des crachats tombés du ciel? je ne sais pas Combien de fois ai-je insulté la vie gourgandine? J'avance user comme vielle cassette que je rembobine et rembobine Un verre du sang, de la fleur sauvage au fond ma besace, un canif dans la poche intérieure de mon palto et je dérapa Inquisiteur peu averti, tire à courte portée philosophique J'ai préféré le rap à la psychiatrie Un peu génie et un peu exécrable Tenir la route à vive allure sur petit chemin escarpé et boueux Des fautes, des miracles remarquables Je fus fou et fougueux, vendeur de rêve au stock épuisé J'ai décidé de partir, le monde est moribond L'herbe est plus verte là où j'ai pissé Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil Pas invincible comme soleil La lune m'a amoché La lune m'a amoché La lune m'a amoché La lune m'a amoché
4.
Piano, piano 03:35
5.
6.
Je ne suis qu'un bruit qui pense Une force qui va et une faiblesse qui revient Jean de la moyenne pas plus Follement aimant vraiment Délicieusement machiavélique quand j'ai mal Je peux me gratter la tête jusqu'au sang Jamais je ne pourrai m' imaginer ce que je rate Mon existence, mon existence à la peine et au bonheur Je ne veux pas perdre mes yeux, me perdre entre les abysses et les cieux Les mirettes scintillantes, j'ai peur de demain J'ai flirté avec le jour, je regarde passer la nuit Le temps me demande de rendre des comptes Laisse-moi rire, laisse-moi mourir de rire Je suis plein de joie de l'éloquence et de la matière alors je me dis pourquoi pas, pourquoi pas Le mort, la mort qui-est-ce qui laisse des traces ? La vie continue !!! Ce que je fais de la mienne ? J'attends !!! J'attends que quelque chose de pas trop mal se passe La route est longue et sans détour, ferme ma gueule et mes yeux Si Dieu veut, plaisamment contemplé le lever du dernier de mes jours J'ai pris un coup au soleil, j'attends qu'il se couche pour m'en sortir Je suis pris, surpris par la nuit La nuit tous les chats sont rouquins gris Je ne suis pas sûr mais j'irai d'un pas assuré Me rassurer je ne peux plus, idiot inutile et je ne le savais pas Je suis tombé de haut, la lune me charma J'ai perdu ma cohérence et mon karma entre le quartier ouvrier et le centre-ville Patraque, ce qui me complique est compliqué Je ne saurai être plus ironique que le sort J'embrasse la mort sur les lèvres Je régresse, je stagne, bientôt je m'élève ou je casse ma gueule pour de bon J'irai au-dessus des nuages ou causer aux asticots, engrais pour haricot magique Je n'amasse pas mousse Rolling stone le vent me pousse J'avale puis recrache une épaisse fumée, les mots et les maux me touchent Alors je me gratte la feuille, points, virgule, virage serré et gribouillage La fin est proche, pour l'apercevoir je prends du recul À la vie jusqu'à la mort, d'une gifle ou d'une caresse Je n'espère plus enfin je l'espère, mais pourvu qu'elle soit douce
7.
Une tonne de souci dans un gramme de poussière Trouver une place dans l'univers, mon univers Quelle direction? Quel directive prendre? Savoir de façon incertaine Les plus beaux rêves finissent en cendre La matière grise anthracite, défaites cuisantes Faire de l'art sans manière, à grand feu, sans compte à rendre Mon cœur, ma foutue tête de con Des choses et d'autres à laisser, le reste au fond d'un trou Ma langue est peut-être rapide? Le temps me fera la peau, l'addition sera-t-elle salée? Plus de honte, plus de secret Me fermer les cieux? De travers, la gueule et le regard Fine de champagne et cognac Tomber de rideau, de ridicule, trou noir Allégorie et pensée sublime, tout va trop vite Un pied sur le frein, l'autre qui traîne Toute une histoire pour une minuscule pincée de gloire Radote, radote Casse tête, crâne ouvert Ridicule, immense Mes yeux rouge vins vacillants Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce Le poids des maux, quelques grammes de Être résigné, l'épaisseur de la fumée Prendre de la hauteur puis stagner La vitesse de la lumière, les limites de l'homme Vaincre la faim et visiter l'espace? Observateur plein de confusion Décape les idées à l'acide, état lamentable unique Socialement amoché Le doigt dans l'œil, la dent, la dent longue puis la dent dure Mâcher, mâcher les mots Marcher seul, débander, déchanter des chansons Une conscience impersonnelle, être tenu et être son propre maître Ingrate créature, une arme et un jerricane d'hésitation Vivre n'importe quoi, n'importe comment N'importe plus d'heure, n'importe pudeur Retour au meilleur des mondes Course fragile, la caravane passe Les chiens sont pris de tremblements et de stupeur Le temps file comme un oiseau dans le viseur Radote, radote Casse tête, crâne ouvert Ridicule, immense Mes yeux rouge vins vacillants Me retire de sommation, ce n'est qu'un coup de semonce
8.
J'ai hurlé, au revoir là-haut à mes étoiles qui ont touchés le ciel J'ai pleuré tout ce que je pouvais Jean ne peut plus, au fond peut-être que je ne veux plus La vie c'est mortel, la vie c'est dégelassent J'avale les galères et les glaires qui dérangent J'ai versé et renversé mon verre, un homme est-il mort? Est-ce que j'ai bien trop bu? L'homme est ce qu'il pense, je ne suis que pensées confuses J'ai rencontré la mort, bientôt j'aurai foutu le camp J'ai vu tombé la pluie, je n'avais pas entendu ces coups de tonnerres assourdissants Petit bonhomme fait petit bonhomme de chemin, qu'est-ce que c'est compliqué! Être et exister, je me suis esquinté tellement de fois Rabibocher et con, je suis refait Le veston taché, je ne rate pas ma vie comme je loupe la marche Cette chance de pouvoir me louper, mainte et mainte fois douter Avant la dernière des dernières, il était tard dans la nuit L'ennui et la gamberge comme cocktail Je suis explosé, je suis explosif Juste deux doigts, juste deux doigts et c'est le trou noir Petit scandale Juste deux doigts et je suis mort fait, le réveil fut brutal Je suis tombé de ces bras J'ai encore rêvé les yeux ouverts de choses incroyables, d'odyssées Mille et une fois, miroir, miroir oh mon beau miroir Mais qui est ce monstrueux assit là? Moi moche et méchamment éméché, j'ai monstrueusement changé Le temps et la peur m'ont rattrapé mille et un miles après Toujours un temps de retard, mon désespoir sentait le cognac Magie et mauvais karma La musique battait son plein je suis resté un temps à côté de la plaque Le whisky me scotcha, je retourne sur mes pas Sur la déroute du rhum, je m'égara la vodka pour réchauffer les soirs de faits divers Hors saisons, je hurle comme mitraillette soviet Je cherche repère et point de repère, à la belle étoile La vie est belle même si elle sent le tabac froid Victime d'un tentative d'homicide social Faire le mal constamment, consciemment et inconsciemment Sans regret et cent regrets de plus ou moins au fond! Mes nuits sont longues et blanches comme la peau de celle qui m'accompagne La routine c'est le bagne, mon esprit c'est sauvé gueule d'ange défenestré Juste deux doigts, juste deux doigts et c'est le trou noir Petit scandale
9.
J'ai prématurément perdu mon innocence La crainte d'être coupable, con, damné qu'est-ce que j'ai fait? J'ai des souvenirs altérés, j'ai perdu le flow Me relever mais je suis paresseux, jamais !!! oh grand jamais pernicieux La vie est quelque chose de relativement bref Je ne sais plus rire, tout me parait grave Ma candeur s'est évanoui le jour où j'ai décidé d'être, le meilleur des caves dans le pire des mondes Une course de fond en plein cagnard sans couvre-chef Après des efforts considérables, m'évader par les cieux Sans douceur baisser ma braguette et prendre la vie comme elle vient L'obscurité est compacte, enfermer dehors Absurde, aveugle et pas commode Le cœur, la bouche décousues La non-violence c'est faite descendre, l'assassin habite au 21 du boulevard Jean Jaurès Vivre, laisser ces empreintes puis mourir Je ne prends plus de gants Ni remords, ni délicatesse je dois parler fort et sans restrictions Je suis pierre qui roulait Je ne sais pas trop si tu savais- Me démilitariser ? J'ai flingué mon égo Bonjour là-haut Je veux me tirer mais j'ai peur de ricocher La vie est dure comme je ne sais quoi, ce serait tellement simple de trouver le moyen de ne pas le faire Je me mets la tête à l'envers, boire un livre et lire une bière Dramatique personnage socialement amoché J'ai pris la pluie, la mouche, la porte J'ai des rêves et j'en crève d'envie À chacun son chemin, son horizon En aucun cas prescripteur d'opinions Seulement pas content, subir les outrages du temps Je reste comme un paresseux sur ma branche ou je laisse éclater la colère la plus dégradante Revivre hier, survivre aujourd'hui et mourir demain matin Ressens toute ma laideur, les pupilles noires liquides, les yeux injectés de sang Le ciel m'appelle, je suis idiot comme envoûté J'ai mes défauts, exister de manière imprudente J'avance à petit pas tremblant et indécis L'ascension or la descente, je ne sais pas et c'est bien ça le souci Je suis pierre qui roulait Je ne sais pas trop si tu savais- Me démilitariser? J'ai flingué mon égo Bonjour là-haut Je veux me tirer mais j'ai peur de ricocher
10.
Mes règles 03:52
Ma tête, ma pompe à Rouquin Mon effrayant brouillon, il bouillonne Le résultat d'un mauvais mélange Mon corps, fluide et solide La nuit me chanvre, qu'est-ce que je me bidonne Défier les lois de la gravité, découvre mon odeur Quand la respiration s'accélère, il est tard mes mouvements sont grossiers Composer avec l'atmosphère viciée, sympathie et antipathie Ma gueule interdite de délicatesse, variation de climat Me remuer chaque jour dans de beaux draps Aimer la mort comme un amant séparé, mes mirettes, mon regard vide et mes lettres Mon rouquin, ma baguette magique, traverse la vie en charrette Déjà la quarantaine, je ne suis qu'une minuscule équation dans cette grande équation Qu'est l'univers D'un coup de tesson de bouteille, je marque au sang mon petit moment de l'histoire Entre tristesse et déboires, bientôt j'arrête de boire, déboires Je m'abandonne à vivre Bientôt je vais mourir et pourrir J'ai comme manquer le temps J'ai comme manquer de temps J'ai un foutu mal de ventre C'est monstrueux J'ai aussi mes machins Fouiller les recoins les plus sombres, trouver un peu de lumière Le bonheur et le drame sont de connivences, mes pensées ont des conséquences Sans grandiloquences, pas si simple, page arrachée Déterminé à ne plus ignorer, partir pour revenir plus attentif... Besoin d'écrire, parvenir à écrire une volonté d'être dans un néant plein de mort Ma tête et mon cœur n'éprouvent plus, ma lâcheté est morale La certitude assassine mes rêves, au centre du chaos les fleurs font la gueule Le jugement intime d'un protagoniste imparfait L'été venu, ce fut la fête demain déjà l'hiver Chacun sa façon d'avoir froid dans le dos Le mimétisme le plus total, moderne poète impur Trouver les maux pour trouver les mots, je suis bancale, rond Un Rouquin sombre demoiselle, je refais le monde Je ferai le vide au cabinet, à la dur, à la dur oué... Je m'abandonne à vivre Bientôt je vais mourir et pourrir J'ai comme manquer le temps J'ai comme manquer de temps J'ai un foutu mal de ventre C'est monstrueux J'ai aussi mes machins
11.
Par mes fautes, je me suis desservi des verres et des verres Je deviens marteau Je me suis perdu dans cette nuit comme je me perdrai dans tant d'autres Je ne connais pas les chemins cachés, mes yeux, ma bouche, mon ticket pour l'enfer Le vin dit la vérité, vilain et menteur je ne sais qu'accuser Trop de bouteilles tue la bouteille, je passe mes nuits les mains, la gueule dedans Comme le monde je suis dément, vivre et mourir décemment L'élévation ou la décente, je ne veux plus avaler les excréments de Satan L'extrême, l'ivresse et l'horreur J'ai grosse colère, j'ai perdu goût Dire que j'ai aimé la douleur, j'en ai vu de toutes les couleurs Des séquences de vie sur format super 8 L'aurore se lève de l'or dans la bouche, mes derniers rêves agonisants J'attends la fin, je me repasse le film l'assassin habite le 21 de la rue de l'avenir Des passages à vide chargés d'émotions, je n'ai pas pris une ride Le ridicule ne m'a pas tué, le ridicule ne tue pas évidemment J'ai brûlé mes ailes, les étapes et je sais quoi d'autres Pertinemment je le sais, je ne sais rien Je me creuse la tête jusqu'au sang Je marque un temps d'arrêt La peur me prend Mon cœur, ma tête, rafistolés Je tourne en bourrique Vielle cassette La gamberge et le haschisch m'ont amoché, les murs ont bougé Quel enfermement que l'évasion par la drogue Faible, je sens fortement le tabac froid et l'alcool fort Prit à chaud, j'hésite et je regrette Imbécile, je te dirai que je n'ai jamais pleuré J'ai hurlé pour te faire trembler, ma vie cabossée comme mon visage Mordu deux fois, je ne me plains pas, je ne m'explique plus Sourd, je n'ai jamais voulu l'entendre Mon cœur ne voit pas mieux avec les yeux Je ne veux pas mourir à grand feu, lumière morte et fantomatique J'étais jeune et con, un monstre ivre et pitoyable Le mal se soigne c'est progressif, musique rock, Indians marijuanas Je m'évade par les cieux dans cosmique destroyer Je me suis beurré la gueule avec l'argent du beurre, je ne rentrerai peut-être pas Des matinées, des journées sombres et humides, un rien me retourne le cœur Je ne veux plus de ces enfilades de visages tristement livides, juste un peu de bonheur Je marque un temps d'arrêt La peur me prend Mon cœur, ma tête, rafistolés Je tourne en bourrique Vielle cassette
12.
Vilain matou 03:51
La joie est une maîtresse que j'ai peine à déflorer À grands coups, à grands coups de moi Je l'aime à en mourir, je l'aime tellement, je la hais tellement pour de vrai Je ne sais pas et je le sais! De l'ombre à la lumière, la malchance me renifle le derrière Je me demande pourquoi moi? Moi irrésistible indocile, pas si mal ou complètement débile? Déboussolé, le cœur chaud comme le soleil du sud La cafetière pleine, la matière noire qui macère depuis Depuis à l'ouest je perds le nord, j'annonce le début de la fin Je me couche et je me lève comme l'astre du jour à l'Est L'estomac serré, la tête pleine de rêves et de névroses Mon squelette suit le rythme, mon inconscient et ma conscience tout va trop vite Enfant, le pouce levé je maîtrisais le temps! Je l'explique comme cela Pingre bohème, écoute mes cris Ferme les yeux, je peins cette Normandie Faite comme chez fou, en espérant que le philosophe prenne le dessus Éternel confus Chaque nuit je perds un peu de ma liberté Dans l'obscurité je me retrouve prisonnier de mes rêves Autour de moi le cycle continue Je me réveillerai sûrement confus et bougon Le visage bouffît par le rouquin, la fatigue et le tabac Agité du bocal, Un verre d'eau calcaire Je trique à la vie d'aujourd'hui et la mort d'hier La pluie et le froid comme source d'inspiration, Hiver is coming! Une peau de bête sur le dos, j'ai abattu mon ego Enfin laisser pour mort Mon mode de vivre vraiment, survivre encore un peu Ma bataille est perpétuelle Mon cœur bat et bad c'est naturel Mourir pour vivre, besoin de plus de sens Hurle en silence Mes grasses matinées maigrissent, mes nuits rétrécissent Je m'enferme et je réfléchis Même laissé pour mort, je me tue à me dire que j'existe
13.
Zero kelvin 04:08
La température chute, endurer sans lever un sourcil En hypothermie profonde, gagner par l'effroi Revivre, mourir 1000 fois méchant chien personne ne trompe la mort Pas content, rouspéteur, je ne sais pas gérer les contradictions Mortel décomplexé, Zéro kelvin Je ne dors pas, pâle dans mon lit vert où la lumière pleut Je suis mort, très mort de rire, de peur J'ai voulu mal, J'évolue mal Métaphore et métamorphose, je suis bête à corne Je ne demande rien, ni permission, ni pardon Le malheur n'hésite pas Je n'ai ni richesse, ni vitrine Je procrastine, traîne mon squelette entre évier et latrines Je n'ai plus feu, j'ai froid Me battre? Je ne sais que faire Les coups sont inutiles J'ai peur du vide, à notre échelle Prendre de la hauteur c'est laisser pas mal de choses tomber À l'hiver de ma vie j'attends, j'attends à nouveau le printemps J'attends cette renaissance silencieuse Je doute même du doute, j'observe le monde de loin, du coin de l'œil À contre courant de pensée Je fais de lourdes bourdes oui j'ai encore la mémoire courte La vie est conne, folle cochonne Je joue et je joue au con jusqu'à ce que le karma m'assomme Je ne suis qu'un paradoxe dans un paradoxe Je m'octroie le luxe de rêver de liberté réelle et sans fin J'étais bien trop triste, j'ai perdu l'équilibre entre la violence et la mélancolie Je suis tombé des nues, mon esprit déprave mes sens J'ai accidentellement tué mon exubérance Jje voulais jouir sans entrave mais elle ne m'a pas donné envie Je n'y comprends rien en vie et en mort Je retiens ma langue quand je suis troublé L'ironie au fond du gouffre a jeté la clé J'ai appris à faire la différence entre le manque et le désir Ce qu'il me reste de bon sens, le plus précieux de tous mes biens Je pense maladroitement, un peu gauche, j'ai des rêves ébauchés Une histoire à écrire comme un tableau que je n'aurai jamais fini de peindre Je dois mourir vite, caricature à demi réussie... Je ne sais plus pourquoi j'ai dérapé, dans le jardin de mon âme j'ai comme des fleurs fanées Je dois faire la taille, serai-je de taille? Ma vie, ma bataille Rudes sont le ciel et la terre pour qui traite en chien paille la multitude d'êtres J'ai peur d'être imprécis et plein d'absurdités Avec le temps, je suis devenu moche J'ai toujours été impatient je ne demande pas grand-chose que l'on ne me laisse que quelques minutes de parfaite beauté Je ne suis qu'un paradoxe dans un paradoxe Je m'octroie le luxe de rêver de liberté réelle et sans fin
14.
Baptiste-Jean, ange des chutes Je suis tombé haut entre l'enfer et l'éternel jardin Mon cœur est une patinoire public La baguette en l'air, j'ai flingué mon égo, ma candeur J'ai égaré mon stylo et ma mélancolie Doux, difficile, naturel Émouvant mais épouvantable J'ai des bleus, la gueule fendue Fou comme un balai, docteur rien ne va plus Rien ne me réanimera Je me gratte la tête jusqu'au sang J'écris à la mitaine comme un assassin tue Je me perds là ou j'ai rêvé Je dois accoucher, Postmaturé Savoir être armé, je vise le disque de plomb Ni plan A, ni plan B Exploser, explosif, j'entends sonner les clairons Bientôt je touche le fond de la cuve Resserre moi juste deux doigts de ton bourre pif, bourre con De petite qualité, je n'espère pas être si mauvais Le monde ne m'appartient pas Le jour me nuit, l'addiction me suit Buveur de sang Entre espérance et crainte J'ai des motifs éphémères Comme un vieux tag sur un mur que l'on finira par repeindre J'orchestre peut-être la dernière saison de ma dernière symphonie inachevée Je suis grotesque, je reste indissociable du reste Je décapite ma blonde et brûle mon chocolat indigène Presque libre Indigne d'intérêt Les yeux jaunes, couleur du doute Homme désincarné Pas sage, de passage Je me rince la gueule, le gosier J'essaye de grandir en humanité Je me retrouve et me perds à l'écart de tout J'ai tout pour, j'étouffais À vive voix comme à vive allure, j'ai fait un carton Le pollen n'aide! Comment te l'écrire? Point d'interrogation, pleins d'interrogations Confession d'un con, dans mon théâtre de carton Je lève mon verre! Je lève mon verre, à la gloire À la gloire des vaincues, à ma tendresse étrange Tonnerre de Dieu, je me perds à ciel ouvert J'attends que le jour laisse tomber La nuit, je me tire La nuit, je m'en tire La nuit, je me tire La nuit, je m'en tire La nuit, je démens Grand con, petit bonhomme Réveillé par le chant des oiseaux de nuit blanche Je rabaisse mon caquet Bientôt minuit J'attends le dernier express J'atteins l'ivresse Un train-train quotidien de dérailler La tête dure Mon cœur, mon corps ne veulent plus batailler Une sorte de torpeur m'assomme Je ne connais plus la tendresse Dangereux comme une bête effrayée Sur la défonce, ivre J'ai montré les dents Déçu éternellement J'ai aimé vraiment La nuit, je me tire La nuit, je m'en tire La nuit, je démens Grand con, petit bonhomme

credits

released February 22, 2022

license

all rights reserved

tags

about

Jean-Baptiste Elbeuf, France

contact / help

Contact Jean-Baptiste

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Jean-Baptiste, you may also like: